Proteus a écrit :
De même que Citroën a acheté Panhard pour mieux les enterrer, ça fait de la concurrence en moins.
Panhard qui, après la guerre de 40-45, un peu comme Simca, a sorti des bagnoles hors du commun.
Je ne connais pas l'histoire entre Citroen et Panhard, mais je pense que dans le cas de Renault c’était très différent.
Renault à repris Matra à la fin des années 70. Matra faisait "partie" (en réalité c'est plus compliqué que ça mais on va simplifier) de Simca, mais Peugeot n'en a pas voulu lors du rachat.
Ce fut d'ailleurs une grosse erreur de leur part, car c’était un des élément les plus rentable de Simca lors de la reprise avec des projets intéressants dont le fameux Renault Espace (avec le succès qu'on lui connait).
En tous cas, on ne peut pas dire que Renault à racheté Matra pour le couler, ils ont fonctionné 30 ans ensembles.
glutch2000 a écrit :
Les marques existent, mais maintenant sont regroupées dans des sociétés machintradeling international...
Fini le "petit" constructeur... Vive la Kaptur et Zoé ... (des noms bien choisis, aventure et zen...)
C'etait justement le cas de Simca qui était un groupement de sociétés et réparti sur plusieurs pays. C’était une force. Les voitures étaient désignées en Angleterre, conçue en France et Italie et bénéficiaient de l'apport de certains équipements des États Unis.
C'est pour cela que les intérieurs étaient bien plus modernes et design que les autres marque françaises, et possédaient des équipements introuvable par exemple les premiers ordinateurs de bords ou régulateurs de vitesses dés 1977. Ou des voitures sortant de l'ordinaire et qui se vendaient relativement bien en plus.
Quand la marque à été vendu elle ne coulait pas! Du moins en apparence elle était en pleine santé.
Officiellement Chrysler vendait la marque car ils avaient un besoin de Cash. La 1100 était encore un succès commercial (voiture la plus vendue en France 3 ans avant), les nouveaux modèles cartonnaient et raflaient les titres de voitures de l'année en 76 et 78. Les produits étoffés le réseau se portait bien.
En apparence, car comme je l'avais signalé, pour pressurer au max la marque, Chrysler avait coupé les budgets. Les renouvellement de motorisation, les recherches sur les nouveaux modèles étaient annulés ou repoussés.
Ils avaient même poussés les usines de production au max fin 77 pour gonfler le chiffre d'affaire...au détriment de certains aspect qualité, notamment en bâclant certains traitement anti corrosion. Ce qui explique que les modèle de cette année là avaient plus de défauts que ceux des autres millésimes.
Quand ils ont cédé Simca, ils l'avaient saigné à blanc. C'est la méthode américaine, et particulièrement de Chrysler qui dépeçait les autres marques pour survivre. Mais à priori ça n'a pas servi de leçon à Peugeot de s’être fait entubé une fois et qui a manqué de peu de disparaitre à son tour à l'époque.
C'est instructif car on voit que la recherche est fondamentale pour un constructeur automobile. Avec des modèles à la mode, au point techniquement, si cela s’arrête, en a peine 5 ans, c'est la débâcle assurée.
comme quoi