moi je suis content quand j'ai la chance de tirer du gazole d'une pompe, peu importe le prix. en Italie les caisses automatiques n'acceptent que des cartes locales (même pas nationales italiennes), en France c'est un peu le même jeu aux pompes des supermarchés les week-ends. maestro, visa: connait pas, les touristes on s'en fout.
bon retour en Espagne:
16 mai, jour 49: Côte des Asturies
on devrait aussi voir des montagnes, mais logiquement après une journée de beau temps il en faut une autre mauvaise. mais cela s'arrangera.
la côte calcaire est truffée d'entailles et de cavités. cela forme des lagunes intérieures près de
Pría.
il faut faire attention où on met les pied...
la côte en surplomb piège les vagues...
... et fait ressortir un fort courant d'air (ou de l'eau par forte mer) par des trous en surface du plateau.
il n'y a pas de crue et pas de forte mer (le cas est rare), je me contente donc de faire voller mon chapeau:
le plus curieux trou est celui-ci de la
plage de Gulpiyuri:
comme le premier, il a une liaison souterraine d'une cinquantaine de mètres vers la mer. mais ce trou est en plus rempli de sable. les vagues pulsent sur cette plage dans un rythme asynchrone aux vages du rivage.
vue du plateau entre la mer et le "lac":
j'avais repéré
une place à la Punta San Emeterio pour passer la nuit, le phare reste caché dans les arbres, mais il y a un
ermitage tout près et une chapelle en ruine un peu plus loin.
le matin au réveil.
pour voir le phare il faut monter plus haut. le style est discutable.
mais le belvédère est surtout installé pour regarder dans l'autre sens:
17 mai, jour 50: Par la Cantabrie au Pays Basque
ces lagunes sont naturelles, mais pas forcément belles:
nous visons la ville de
Comillas parce que le
"Caprice de Gaudí" se trouve ici, mais il y a d'autres monuments intéressants.
on passe sous le but de notre visite, mais il faut faire un grand détour pour arriver l'entrée payante.
les fenêtres et les ouvertures ne sont pas normées:
puis, comme la météo se maintient, nous entreprenons le tour du
Cabo Caballo à pied, avec deux phares à la clé, dont un avec un escalier vertigineux!
on monte assez haut dès le départ:
paysage de lagunes et une prison...
on tourne vers la droite, et le premier phare est en vue:
ensuite le chemin s'enfonce dans la forêt pour rejoindre le deuxième, enfin l'accès au deuxième.
la couleur est annoncé, et ce n'est pas exagéré:
ça a l'air assez tranquille:
mais cela trompe, les marches sont très hautes:
là on croit avancer dans le vide:
mais on arrive finalement:
vandalisé maintes fois, il a été abandonnée et on peut y monter:
en bas d'autres visiteurs, peut-être ils se reconnaissent...
mais après il faut remonter, on transpire...
le phare vu du plateau:
nous passons la nuit au
Camping Laredo dans la pleine:
18 mai, jour 51: Bilbao
la ville post-industrielle n'est pas une beauté, mais elle est originale. on y trouve les meilleurs restaurants du monde, et on va en profiter. tout est excessivement cher.
visite d'une curiosité plus loin devant la ville,
le transbordeur Puente Colgante:
comme cela ne coûte pas grand chose, on traverse en Trafic:
nous entrons en pleine ville avec notre Trafic et visons le parking du centre commercial Zubiarte merkataritza-zentroa. Bonne surprise ici, le prix du parking est fortement réduit quand on fait les courses dans un des magasins du centre. on fait donc quelques courses au supermarché.
le classique. on ne visite pas.
architecture et normes, cela n'harmonise pas...
autour:
les gares sont plus vielles:
la ville n'est pas bâtie sur du sable, mais les pieds dans l'eau:
dans le vieux centre:
puis on va manger pour EUR200,-. c'est bien de faire des économies en camion aménagé
on retourne au parking, il est facile à trouver:
la journée avait bien commencé, elle a été chargée et elle se termine aussi très bien. la nuit au
phare de Matxitxakoko compte parmi les meilleures.
en face un site pour le lendemain:
le phare actuel est juste au-dessus de nous:
il veillera sur nous la nuit: